Recrutement : le salaire reste-t-il le 1er critère ?

Les dernières études de Randstad (1) et de Hays (2) s’intéressent aux sources d’attractivité des entreprises et de motivation des salariés. Dans le processus de recrutement, le salaire reste-t-il le 1er critère?

Verdict = la rémunération est au coude à coude avec l’ambiance au travail… Mais c’est l’engagement sociétal qui est la grande gagnante ! 

Dans un contexte sanitaire complexe, les entreprises en régions ont une véritable carte à jouer. Il faut faire venir les talents parisiens dans les métropoles. Plus généralement, on peut parler d’attirer les urbains vers des villes moyennes. Dans cette démarche, la question du salaire est-elle vraiment un frein pour les candidats ?

Processus de recrutement : le critère du salaire

Réalisée chaque année, l’étude de Randstad (1) témoigne des évolutions en cours dans le monde du travail.  «Le salaire et les avantages» restent classiquement en tête (62%) du classement. Mais il est important de noter que ce critère est quasiment en baisse constante depuis 2014. L’ambiance au travail (56%) et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (47%) ont retrouvé leur niveau de 2010. 

Dans un contexte de stabilisation du chômage (avant la crise sanitaire), le critère de «la sécurité de l’emploi» passe en quatrième position. Il connaîtra sûrement un rebond important dans la prochaine étude. «Le bien-être est de plus en plus incontournable dans les préoccupations des Français», conclut Randstad.

Dans le processus de recrutement, le salaire n'est plus le 1er critère

Aujourd’hui, la rémunération ne suffit plus à motiver les équipes. De nombreux facteurs sont à prendre en compte : le cadre et l’ambiance de travail, l’intégration des nouveaux arrivants... Mais aussi la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle, etc”

Tina Ling, Président Directeur Général, Hays France & Benelux

La dernière étude menée par le cabinet Hays nous donne quelques clés.  71 % des cadres déclarent qu’ils accepteraient un poste avec une rémunération moins élevée si ce nouveau job réunissant les 3 leviers de motivation. Alors hormis le salaire, les 3 critères qui motivent les cadres sont : l’intérêt des missions, le développement des compétences et l’ambiance au travail.

En effet, l’étude révèle que 51% des cadres désignent l’intérêt des missions comme le premier facteur de motivation. Suivent l’évolution de carrière (20%), le besoin d’être actif (16%), la reconnaissance (10%) et la nécessité (3%).

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