Vivre un déménagement avec ses enfants : nos conseils

Une étude Opinionway réalisée en mars 2017, 82% des français trouvent qu’un déménagement est stressant. En effet, celui-ci bouleverse les habitudes et apporte toujours son petit lot d’imprévus à gérer… surtout lorsque l’on déménage avec ses enfants ! Pas toujours facile de leur faire comprendre le pourquoi du déménagement, et de leur faire accepter. Switch Up vous donne quelques conseils pour vous aider à vivre au mieux ce moment pas toujours facile.

Les 6 conseils de Switch Up

♦ Informer et expliquer

Informez vos enfants le plus tôt possible de votre futur déménagement, et expliquez lui pourquoi il est nécessaire. Il est important d’être honnête avec lui : sa vie aussi va s’en trouver changée ! Ne schématisez pas trop, ne sous-estimez pas la capacité de votre enfant à comprendre, même s’il faut bien sûr s’adapter à son âge.

♦ Rassurer

Prenez le temps d’écouter ses peurs, et d’y répondre. Il a peur de perdre ses copains ? Dites-lui que vous leur écrirez, que vous échangerez des photos, et qu’ils pourront venir à la maison en vacances. Présentez-lui les aspects positifs de sa nouvelle vie : une maison plus grande, une chambre rien qu’à lui, un jardin pour jouer dehors… les choses vont changer, mais pour devenir encore mieux !

♦ Lire des livres

Il existe dans la littérature enfantine des livres parlant du déménagement qui peuvent aider votre enfant. Ils dédramatisent des questions qu’il peut se poser, mais aborde aussi des aspects auxquels vous n’auriez pas pensé et qui sont susceptibles de le marquer. Il en existe pour tous les âges et peuvent vous aider à trouver les mots juste pour parler à votre enfant.

♦ Lui présenter la ville​

Déménager dans une ville inconnue est toujours effrayant, alors si vous en avez la possibilité, faites lui découvrir son nouveau lieu de vie avant le déménagement. Présentez-lui le quartier, l’école, le parc… Faites de ce nouveau lieu, un endroit  connu est un grand pas en avant. La découverte peut s’effectuer en compagnie de l’un de nos ambassadeurs, si vous ne connaissez pas encore bien l’endroit. Il est toujours plus facile de connaître les parcs, balades, activités et d’avoir l’avis de parent ayant des enfants de la même tranche d’âge.

♦ L'associer au grand changement

Un déménagement, ça veut dire faire des cartons, alors laissez le en faire avec vous ! Il pourra ainsi faire du tri dans ses jeux, mais ne l’obligez pas à trop en jeter : il doit pouvoir garder un environnement familier. Ecrivez avec lui son nom sur ses cartons afin de le rassurer : il retrouvera bientôt ses affaires dans sa nouvelle chambre. De même, il peut être utile de le faire participer a une partie de la journée du déménagement.

Le changement sera ainsi réel : impossible de faire machine arrière, l’ancienne maison est vide… allons aménager la nouvelle ! Cependant, s’il est trop petit pour participer, essayez de le confier pour une partie de la journée : s’il est dans vos pâtes, cela risque de créer du stress supplémentaire pour tout le monde.

♦ Lui permettre de sociabiliser

Un changement d’adresse, c’est souvent perdre ses amis, mais c’est également l’occasion de s’en faire de nouveaux. Inscrivez-le à l’école, au sport, emmenez-le au parc ou à la piscine… bref dans tous les endroits où il peut rencontrer d’autres enfants. Pour autant, ne coupez pas brutalement les liens avec ses anciens copains : le changement se fera naturellement, en douceur. Aller à la rencontre des enfants de son âge est aussi une excellente façon pour vous de commencer à vous créer un nouveau cercle de connaissances.

Retournez voir votre ancienne maison ! Pour lui comme pour vous, cette maison restera toujours pleine de souvenirs, même après le déménagement. N’hésitez pas à y retourner de temps à autre !

Vous déménagez avec des enfants ?

Vous souhaitez en discuter ?

Trois âges sont ainsi particulièrement sensibles 

7, 13 et 18 ans sont les âges les plus délicats pour un déménagement.

♦ Que se passe-t-il pour les plus petits?

Les plus jeunes sont rassurés par la stabilité d’une cellule familiale préservée. L’environnement extérieur, la maison ou l’école peuvent changer, tant que l’organisation familiale et la fratrie sont conservés, l’enfant se sent réconforté par sa source affective principale. Ils risquent d’être plus affectés par le manque de disponibilité de leur parent accaparé par les préparatifs que par le changement du cadre de vie. Certains changements dans leur environnement direct comme leur chambre ou la nourriture peuvent néanmoins les perturber. Retrouver des objets familiers comme des peluches et des jeux les rassure fortement. Il faut donc essayer le plus possible de conserver les routines familiales qui ont un effet rassurant pour les plus petits.

D’un point de vue psychologique, lorsque le déménagement se passe mal, on peut voir apparaître des troubles du sommeil, de l’alimentation ou du comportement. avec une hausse des conduites colériques, anxieuses ou de tristesse. Des régressions au niveau de l’acquisition de la propreté ou de l’acquisition du langage peuvent également exister.  Dans un premier temps, il convient de rassurer l’enfant et lui consacrer un temps privilégié est alors nécessaire, de même que la patience pour que des nouvelles habitudes s’installent.

♦ L'âge critique des 7 ans

Selon une récente étude de l’Université de Cambridge menée par Katie Mace, l’âge de 7 ans est un âge particulièrement délicat. Les enfants d’âge scolaire, de 5 à 10 ans, s’éloignent du cocon familial pour investir le monde. Ils sont surtout mobilisés par le développement des liens sociaux, par la découverte du monde qui les entoure et par l’acquisition de nouvelles connaissances. Ils seront grandement touchés par la perte de leurs proches et par la transformation de leur cadre de vie. Changer d’école et de camarades de jeux, changer de langue, et changer de règles sociales apparaît comme particulièrement anxiogène. Mettre en avant les bénéfices qu’ils retirent de l’expatriation peut leur permettre d’accepter les aspects positifs. Ils ont aussi besoin de se sentir être une part active du projet : n’hésitez pas à leur demander comment ils souhaitent participer à cette aventure !

Les signes de mal-être à surveiller concernent les relations sociales (repli sur soi, peur d’aller vers l’autre), le comportement (morosité, manque d’énergie, mutisme, manque d’intérêt, colère, oppositions). Cela peut aussi être l’investissement scolaire (rejet de l’école, chute des notes, difficultés d’intégration), et les troubles psychosomatiques (fatigue, douleurs, migraines, troubles du sommeil, anxiété). Un soutien psychologique pour aider la transition peut parfois s’avérer nécessaire.

♦ Le tournant des 13 ans

L’adolescence est une phase de changement et de questionnement en temps normal, une mobilité géographique ajoute des transformations à cette période déjà bien remplie !

Le changement n’est pas uniquement celui de soi par rapport à soi mais aussi soi par rapport aux autres. Alors même qu’ils investissaient leur réseau social pour se détacher de leurs parents, un déménagement leur fait perdre à la fois leur place dans la communauté et leur autonomie. La question devient alors : « Comment savoir qui je suis quand non seulement mon corps, mes pensées, mais aussi mon monde change ? ».

Psychologiquement, les signes de difficultés se situent sur un plan narcissique (perte de confiance en soi, doutes sur sa valeur personnelle, inhibition, retrait social), comportemental (attitude agressive, marginalisation, opposition, sautes d’humeur, émotivité). Malheureusement, il y  des risques d’une souffrance importante, plus ou moins masquée, qui peut donner lieu à des comportements à risque ou à des états dépressifs si un soutien n’est pas trouvé à temps.

♦ Une émancipation précoce à 18 ans

La poursuite de la scolarité entraîne parfois des séparations à caractère international. Ces jeunes adultes qui s’expatrient pour suivre des études à l’étranger quittent non seulement très tôt le nid familial mais ils doivent aussi faire face à des changements socio-culturels plus ou moins importants, à un grand sens des responsabilités, à une indépendance précoce et à une maturité toute relative ce qui peut leur poser quelques difficultés d’adaptation

On l’aura compris : entre le « c’est comme ça et tant pis » et les vingt cinq séances chez le pédo-thérapeute pour amortir un éventuel choc, le moyen terme existe. Les interrogations des petits trouveront écho chez les plus grands, la formulation juste un peu différente.

Un peu de temps avec chacun, pour déminer le terrain et même si vous avez des doutes sur vos talents psychologiques il est essentiel de préparer ces changements en famille et de rester soudés…L’une des clef du succès est de réussir à faire équipe tous ensemble !

Se faire accompagner pour son déménagement

Vous avez peur de ne pas réussir à tout gérer seul ? Vous ne connaissez pas votre nouvelle ville et ne savez pas comment la rendre attrayante pour vos enfants ? Faite appel à nos ambassadeurs ! Ils pourront vous aider à découvrir la ville, à y trouver la maison de vos rêves, à réaliser les démarches administratives… mais aussi à préparer l’arrivée de vos enfants ! Ils peuvent vous aider dans votre choix en vous conseillant sur le choix de l’école, du club de gym ou du club de natation. Ils peuvent même faire les démarches pour vous ! De cette manière, vos enfants pourront arriver dans les meilleures conditions… et vous aussi ! pour en savoir plus, contactez nous ou retrouvez-nous sur www.switch-up.fr

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