Les différents types de mobilité
- Gabrielle Rodier
Il n’existe pas un seul type de mobilité interne. Horizontale, verticale, géographique, subie, volontaire… Le thème de la mobilité est riche et peut s’envisager comme un tableau à entrée multiple. Il n’y aura donc pas un politique de mobilité à mettre en place mais bien différentes politiques à mettre en œuvre en fonction de l’entreprise, du contexte et de l’enjeu.
Il existe différents types de mobilité en interne, selon le parcours effectué par le salarié d’un poste à l’autre.
Il faut donc vous interroger quant à la nature de la mobilité que vous voulez encourager, mais également sur l’importance à donner à votre politique de mobilité interne. Ces décisions peuvent varier, entre autres, selon la taille et la structure de votre entreprise, ainsi que selon ses objectifs stratégiques.
Les différents types de mobilité
Il y a plusieurs types de mobilité, et les enjeux et modalités d’accompagnement ne sont pas les mêmes pour chacun d’entre eux.
Les types de mobilité que nous allons voir peuvent, en plus, s’imbriquer les uns avec les autres, ce qui complexifie encore plus leur mise en œuvre comme leur accompagnement.
♦ Mobilité transversale, horizontale ou verticale
La mobilité transversale ou horizontale se caractérise par un changement de poste de travail au même niveau hiérarchique.
Par exemple, un salarié passe d’un poste de responsable Ressources humaines d’une entité du groupe, à un poste identique de responsable Ressources humaines dans une autre société du groupe. Autre exemple : un salarié passe d’un poste de responsable Communication à un poste de responsable Marketing. Ce salarié est toujours responsable (même niveau hiérarchique), mais sur un poste différent.
Il s’agit là d’une promotion. Elle peut se faire au sein de sa propre équipe ou dans un autre secteur de l’entreprise. Il est possible qu’elle s’accompagne d’une augmentation de salaire.
Par exemple, un responsable RH peut devenir directeur des RH.
Si un responsable juridique devient directeur RH, la mobilité est à la fois horizontale (métier de juriste vers le métier de RH) et verticale (de responsable à directeur).
♦ La mobilité géographique
Un salarié peut en effet souhaiter se rapprocher d’un site de l’entreprise plus proche de son domicile. Il est possible qu'il souhaite partir travailler dans une autre ville, ou encore dans un autre pays afin d’acquérir une expérience internationale. Cela peut se faire à un niveau de poste équivalent au poste qu’il occupe, mais aussi dans le cadre d’une promotion.
♦ La mobilité volontaire ou forcée
La mobilité peut être volontaire ou rendue obligatoire par l’employeur.
Lorsqu’elle est forcée, elle peut avoir lieu :
dans le cadre d’une réorganisation (plan social, transfert d’activité…). En effet, l’entreprise peut décider de rationaliser son organisation et de rassembler des équipes, mais également encore de supprimer des postes
- dans le cadre d’une sanction disciplinaire. Lorsque le salarié commet une faute professionnelle, l’entreprise peut décider de le sanctionner en le changeant de poste. Il est aussi possible que l’entreprise le rétrograde. Attention, cette sanction doit alors être proportionnée à la faute, et figurer au règlement intérieur.
Quand la mobilité est souhaitée, elle peut avoir lieu :
dans le cadre d’un parcours cadre dirigeant/haut potentiel : la mobilité a vocation à développer les compétences et la connaissance de l’entreprise du salarié détecté comme haut potentiel. Tout cela afin de lui permettre d’occuper les postes stratégiques de son entreprise. Elle est pratiquée dans bon nombre de grandes entreprises du CAC 40. Elle est alors souhaitée par le salarié haut potentiel, mais aussi vivement encouragée par son management ;
dans le cadre d’une démarche autonome du salarié : le salarié peut de lui-même faire la démarche de candidater en interne sur des postes ouverts, ou alors faire part à son manager et à son RH de son souhait d’évoluer.
La mobilité volontaire est bien entendu bien plus facile à appliquer. Dans l’ensemble en général très bien reçue par les salariés qui en bénéficient.
Nous venons de voir que la nature de la mobilité peut être différente. Il en est de même pour la dynamique que l’on souhaite donner à la politique de mobilité interne de son entreprise, en fonction de sa stratégie et de ses enjeux fondamentaux. Dans le cadre de l’application de la clause de mobilité figurant au contrat du salarié. Si une telle clause est présente, que le salarié l’a donc acceptée au moment de son recrutement, l’employeur a le droit de lui demander de se plier à une mobilité géographique dans le périmètre défini par cette clause. Son refus peut donner lieu à un licenciement. Sans clause de mobilité, en revanche, la mobilité géographique ne peut être imposée.
♦ Le prêt de salariés
Le prêt de main d’œuvre est une solution temporaire permettant à une entreprise de mettre à disposition certains de ses salariés à destination d’une autre société dans le besoin.
Le prêt de salarié se réalise gratuitement. L’entreprise d’accueil ne paiera que pour les salaires, les charges sociales et les frais professionnels.
Le prêt de main d’œuvre nécessite l’accord préalable du salarié ainsi que l’établissement d’une convention de mise à disposition.
MobiliWork permet aux entreprises de mettre à disposition ses salariés sous-occupés ou d’un autre coté, d’empruntez du personnel si vous en avez besoin. Mettant en avant des valeurs de confiance, de flexibilité et de simplicité, les entreprises peuvent partager leurs compétences, et faciliter la mobilité entre entreprises, et ce grâce à MobiliWork.
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